Selon une étude rapportée par Letter.ly, 52% des Américains disent rencontrer régulièrement de fausses informations en ligne, et 67% des adultes américains affirment avoir croisé des informations erronées sur les réseaux sociaux.
Il est primordial de développer une approche rigoureuse pour démêler le vrai du faux et ne pas polluer ses familles, amis, collègues, voisins… en passant pour un imbécile. Selon Gitnux.com, 38% des consommateurs d’actualités aux États-Unis ont partagé sans le savoir de fausses informations ou des fake news sur les réseaux sociaux.
Voici ma méthode pour éviter de tomber dans le piège des fake news et de les partager.
Vérifier la source
Un ami peut me partager une fake news sans le savoir. Je commence toujours par examiner la source originelle de l’information. Cette source est-elle reconnue pour son intégrité et son professionnalisme ? Ou au contraire, publie-t-elle régulièrement n’importe quoi ? D’après une étude Phys.org, 15% des utilisateurs les plus actifs dans le partage de nouvelles étaient responsables de la propagation d’environ 30% à 40% des fake news.
Je regarde la réputation du média et les qualifications de l’auteur sur le sujet dont il parle. J’élimine les sources qui publient des fake news de mes sources de lectures.
Croiser les sources
Je confronte l’information avec d’autres sources connues. S’il s’agit d’un fait, il doit être corroboré par d’autres médias crédibles. C’est le métier des journalistes de sourcer, croiser et vérifier les informations. Pour cela, des outils comme CheckNews, Vrai ou Faux, AFP Factuel ou Les Surligneurs sont des alliés précieux.
Analyser le contenu
Je prête une attention particulière au langage utilisé. Les fake news ont souvent recours à un langage émotionnel excessif, à des affirmations sensationnalistes sans fondement, des titres « putaclic ».
Se méfier des images
Les images et vidéos peuvent être facilement manipulées. J’utilise des outils de recherche d’image inversée (comme Google Image, Bing Visual Search) pour vérifier l’origine et le contexte des images.
Eviter de réagir trop rapidement
Le coté sensationnel des fake news fait que l’on a souvent tendance à les re-partager immédiatement alors qu’elles ne sont démenties qu’après quelques heures ou quelques jours. Je vérifie quelques temps après la publication et j’efface mon partage en cas de fake news.
Évaluer les preuves
Je cherche les données sous-jacentes et les preuves qui étayent l’information et les sources des chiffres qui sont cités. Les chiffres, les graphiques et les citations ou interviews doivent être vérifiables et issus de recherches ou d’études solides.
Se méfier des biais
Je me méfie de mon propre biais de confirmation. Il est tentant de croire une information parce qu’elle correspond à mes convictions. Je m’efforce de rester objectif et de prendre du recul.