Je croise les doigts.
Pas évident de faire réparer un appareil photo argentique des années 80. Même si le F3 est connu pour sa fiabilité, l’électronique de 40 ans m’a lâché. Et sur ce modèle, pas de déclenchement possible sans les circuits électriques, il y a bien un déclencheur secondaire mais bloqué au 1/90 de seconde. Sur d’autres Nikon le déclenchement est tout mécanique (exemple : le FM2), la pile ne servant qu’à alimenter la mesure de lumière. En cas de panne des circuits électriques, il est quand même possible de prendre des photographies en mesurant la lumière avec son smartphone ou en appliquant la règle F16.
Donc le F3 me lâche en pleine ballade, je finis le film tant bien que mal avec le déclencheur mécanique. Je rentre, je teste avec des piles neuves, et rien. Mécaniquement tout va bien mais l’appareil ne démarre plus. Ici commence la recherche d’un réparateur, j’ai du en contacter 4 ou 5 qui m’ont tous répondu en substance que l’électronique des années 80s de ce modèle ils ne savaient pas faire. Jusqu’à Pélloche-moi qui a eu la gentillesse de me recommander un de ses confères capable de prendre en charge le boitier.
Merci à eux 🙂