Dans le paysage numérique actuel, le concept de side business digital émerge comme une opportunité lucrative, alliant flexibilité et potentiel de croissance. Un side business digital désigne une entreprise secondaire, menée en parallèle d’une activité principale, exploitant les ressources numériques pour générer des revenus.
Investir dans un side business en ligne se justifie par la souplesse de gestion, la réduction des coûts initiaux et l’accès à un marché global. En tant que complément à un revenu principal, il offre une diversification des sources de revenus et une possibilité de développement personnel.
Au passage, je vous recommande l’écoute de l’excellent épisode du podcast Jugeote : « #23 – Acheter un side business en ligne – Kévin Jourdan [Dotmarket] » qui m’a donné l’envie d’écrire cet article et servi de source à plusieurs infos.
Quel type de site et quel secteur d’activité choisir
Les side business en ligne se déclinent en divers formats :
- e-commerce et drop shipping
- blogs et sites de contenu
- applications mobiles
- plateformes de services (SAS)
Chaque type s’adapte à des secteurs variés, tels que :
- le voyage, la restauration, hotellerie
- la mode et les produits tendances
- la décoration, maison et jardin
- l’éducation
- la technologie
- les services aux entreprises
- Les sites adultes
- La finance
- Les jeux d’argent
Quelle monétisation pour quel site
La monétisation dépend étroitement du secteur, de la cible et du type de contenu. Les blogs peuvent générer des revenus via la publicité, les programmes affiliations ou la vente de produits numériques. Les sites e-commerce tirent leurs revenus de la vente de produits ou de services, tandis que les applications mobiles peuvent opter pour des modèles freemium ou par abonnements.
Profiter des outils no-code
L’impact du no-code sur les side business est profond et multiforme, révolutionnant la manière dont les entrepreneurs individuels et les petites entreprises abordent le développement numérique. Le no-code est un catalyseur de croissance et d’innovation. Il démocratise l’accès aux technologies numériques, Voici quelques aspects clés de cet impact :
Réduire les barrières à l’entrée
Le no-code permet aux individus sans compétences techniques approfondies de créer et de gérer des sites web, des applications, et des systèmes automatisés. Cela ouvre les portes à un plus large éventail d’entrepreneurs, y compris ceux qui n’ont pas de formation en informatique.
Diminuer ses coûts de développement
Les outils no-code éliminent souvent le besoin d’embaucher des développeurs spécialisés, ce qui peut être coûteux, surtout pour un side business démarrant avec un budget limité. Les économies réalisées peuvent être réinvesties dans d’autres aspects de l’entreprise, comme le marketing ou le développement de produits.
Accélérer le time-to-market
Avec le no-code, le développement de produits numériques, de sites web ou d’applications peut se faire beaucoup plus rapidement. Cette rapidité permet aux side business de réagir promptement aux opportunités de marché et de lancer des produits ou services en un temps record.
Les plateformes no-code offrent une grande flexibilité, permettant aux utilisateurs de modifier rapidement leurs applications ou sites web en réponse aux feedbacks des clients ou aux changements du marché. Cette agilité est cruciale dans l’environnement commercial dynamique d’aujourd’hui.
Personnaliser et innover
Bien que basés sur des modèles préconçus, les outils no-code offrent suffisamment de personnalisation pour créer des solutions uniques adaptées aux besoins spécifiques de chaque side business. Ils encouragent l’innovation, permettant aux entrepreneurs de tester et de mettre en œuvre des idées novatrices avec un risque et un investissement moindres.
Automatiser au maximum
Les outils no-code facilitent l’intégration de diverses applications et la mise en place d’automatisations, améliorant l’efficacité opérationnelle. Cela permet aux propriétaires de side business de se concentrer davantage sur les aspects stratégiques et moins sur les tâches administratives ou répétitives.
Les solutions no-code peuvent souvent être facilement mises à l’échelle pour accompagner la croissance de l’entreprise, sans nécessiter de refonte complète ou un investissement majeur en développement. Cela rend les side business plus résiliants et mieux préparés pour l’expansion.
Developper des compétences clés
L’apprentissage et l’utilisation d’outils no-code constituent une compétence précieuse pour les entrepreneurs, leur permettant de rester compétitifs et innovants. Cela peut également enrichir leur profil professionnel et ouvrir de nouvelles opportunités de carrière.
Préparer sa thèse d’investissement
Une thèse d’investissement pour l’acquisition d’un side business digital doit être méticuleusement élaborée, intégrant plusieurs dimensions clés pour assurer la viabilité et la rentabilité de l’investissement. Voici les éléments essentiels à considérer :
Évaluer les ressources
- Le temps : Analyser la quantité de temps que l’investisseur peut allouer au side business : estimer le temps nécessaire pour la gestion, le marketing, et le développement du business.
- Le budget : Définir le budget total disponible pour l’achat et les investissements initiaux. Planifier les dépenses futures pour la maintenance, le marketing, et les mises à jour technologiques.
- Les compétences : Évaluer les compétences existantes en matière de SEO, gestion de contenu, marketing digital, etc. Identifier les lacunes en compétences et envisager la formation ou le recours à des experts externes.
Analyser le marché et les risques
- Le marché et la concurrence : Effectuer une étude de marché pour comprendre la demande et les tendances actuelles. Analyser la concurrence pour identifier les opportunités et les défis dans le secteur ciblé.
- Le potentiel de croissance : Examiner les perspectives de croissance à court et à long terme du business. Évaluer la capacité du side business à s’adapter aux évolutions technologiques et aux changements de marché.
- Les risques et rendements : Analyser le rapport risque/rendement, en tenant compte des incertitudes et des potentiels de gain. Définir des objectifs de rendement réalistes et des stratégies pour atténuer les risques.
- Le plan de sortie : Élaborer un plan de sortie en cas de non-performance ou de changement de situation personnelle. Considérer la facilité de le revendre si nécessaire.
- Les synergies avec les activités existantes : Explorer les synergies potentielles entre le side business et l’activité principale de l’investisseur. Tirer parti des ressources et compétences existantes pour optimiser le fonctionnement du side business.
- Le cadre légal et fiscal : Comprendre les implications légales et fiscales liées à l’achat et à la gestion d’un side business. S’assurer de la conformité avec les réglementations en vigueur dans le domaine d’activité.
Aligner son activité avec ses centres d’intérêt
C’est un plus de choisir un secteur ou un domaine qui suscite un intérêt personnel pour maintenir la motivation : assurer une adéquation entre les hobbies ou les passions et le type de side business à envisager.
Au final la thèse d’investissement doit être considérée comme un document vivant, sujet à révision et adaptation en fonction de l’évolution du marché et des circonstances personnelles de l’investisseur. Elle constitue la pierre angulaire d’une démarche d’investissement éclairée, réduisant les risques tout en maximisant les chances de succès.
Comment sourcer des sides business à acheter : les plateformes spécialisées
Il est tout à fait possible de sourcer des sides business sur les réseaux sociaux ou directement auprès des propriétaires de sites. Mais des plateformes spécialisées facilitent la recherche de sites à acheter. Offrant une visibilité sur diverses options, allant des sites e-commerce aux blogs spécialisés, ces plateformes offrent un large éventail de choix, des outils d’évaluation, et une certaine sécurité dans les transactions. Elles simplifient également le processus de due diligence.
- DotMarket : Plateforme privée, sécurisée & dédiée à l’achat de sites internet & sociétés digitales. 450+ opportunités listées en exclusivité / an.
- Flippa : Plateforme réputée pour acheter et vendre des sites web, des domaines et des applications mobiles, offrant une grande variété de listings et un système d’enchères.
- Empire Flippers : Spécialisée dans la vente de sites web et de side business établis et rentables, avec un processus de vérification rigoureux pour assurer la qualité des entreprises listées.
- FE International : Connue pour son approche professionnelle, cette plateforme se concentre sur la vente de sites web et d’entreprises en ligne à revenus élevés, offrant un service complet de courtage.
- Sedo : Axée sur la vente et l’achat de noms de domaine, elle propose également des services pour les sites web complets.
- BizBuySell : Bien qu’elle se focalise sur les entreprises physiques, elle propose aussi une section dédiée aux entreprises en ligne, y compris les e-commerces et les sites de contenu.
- Exchange Marketplace : Propulsée par Shopify, idéale pour acheter ou vendre des boutiques e-commerce, avec une transparence sur les données de performance.
- MicroAcquire : Plateforme en essor spécialisée dans la mise en relation d’acheteurs et de vendeurs de startups et de petites entreprises technologiques, y compris les side business.
- WebsiteBroker : Permet d’acheter et de vendre des sites web, adaptée à une variété de budgets et de types de sites.
- Quiet Light Brokerage : Offre des services de courtage pour les sites web et les entreprises en ligne, avec un accent sur la transparence et l’intégrité.
- Latona’s : Spécialisée dans les sites web et les entreprises en ligne de haute qualité, reconnue pour son service client et son expertise en courtage en ligne.
Chaque plateforme présente des spécificités adaptées aux divers besoins des acheteurs et vendeurs, que ce soit en termes de budget, de type d’entreprise, ou de niveau de support dans le processus de transaction.
Les point clés à vérifier avant l’achat d’un site
Avant l’acquisition, il faut procéder à une analyse financière (revenus, dépenses, flux de trésorerie), une analyse digitale (trafic, référencement, présence sur les réseaux sociaux), et une analyse du marché (demande, concurrence, tendances). Voici une liste de question à poser
- Quelle est la performance financière historique du site ?
- Quels sont les principaux canaux de trafic et leur stabilité ?
- Quelle est la dépendance du site vis-à-vis des moteurs de recherche, de la publicité et des réseaux sociaux ?
- Quelles sont les tendances en matière de trafic et de revenus ?
- Quelle est la qualité et l’engagement de l’audience ? est-elle fidèle ?
- Quel est le profil des clients ou utilisateurs actuels ?
- Quels sont les coûts opérationnels et les investissements nécessaires ?
- Quel est le potentiel de croissance et d’expansion du site ?
- Quelles sont les compétences spécifiques requises pour gérer et développer le site ?
- Y a-t-il des questions juridiques ou de conformité à considérer ?
- Quelles sont les stratégies de monétisation actuelles et leur efficacité ?
- Comment le site se positionne-t-il par rapport à la concurrence ?
- Quelles sont les opportunités et les risques associés au marché cible ?
- Quelle est la qualité du contenu et son adéquation avec la niche visée ?
- Quels sont les accords ou partenariats existants et leur impact sur l’entreprise ?
Comment estimer la valeur d’un side business
Le coût d’achat varie considérablement, l’estimation commence à partir du profit moyen annuel selon le type de site. A tire d’exemple pour une estimation de base à partir du profit :
- drop shipping : 17 mois de profit
- contenu : 27 mois de profit
- SAS : 25 à 30 mois de profit
Ceci pour démarrer, ensuite d’autres critères entrent en jeu pour amender cette estimation de base à la hausse ou à la baisse, ce sont principalement : les revenus générés, la croissance potentielle, et la stabilité du trafic.
« Le succès en affaires nécessite une formation, de la discipline et du travail acharné. Mais si vous n’êtes pas effrayé par ces choses, les opportunités sont aussi grandes aujourd’hui qu’elles l’ont toujours été. » – David Rockefeller (1915 – 2017)